top of page

Tout en oxymore...

 

C’est dans la douceur des courbes de l’esquisse que se dévoile la violence des thèmes, c’est par la tendresse que se dessine l’angoisse de l’artiste et son incompréhension devant l’âme humaine, c’est d’Amour dont la toile se trouve stigmatisée…

 

Quand Sylvia peint, c’est avec de l’huile… comme pour mieux fondre dans le mystère du symbole la confidence de son œuvre.

Le récit de ses pinceaux est le dialogue entre ses anges et ses démons, navigant quelque part entre enfer et paradis, entre romantisme, symbolisme, et surréalisme.

C’est un récit fait d’émotions, éclaboussé de couleurs à la fois tendres et violentes, charnelles et subtiles, lumineuses jusque dans les plus sombres nuances des camaïeux visités. 

Des couleurs écartelées de contrastes, étalées par la caresse d’un pinceau, par le désespoir du couteau, au gré de l’histoire ainsi contée…

 

Depuis plusieurs années, Sylvia cultive la réciprocité émotionnelle de la peinture et de l’écrit poétique, accompagnant d’un poème de sa composition chacune de ses toiles, tel un indissociable écho. 

En trempant sa plume et ses pinceaux dans la même inspiration autobiographique, dans les mêmes couleurs intuitives d’un romantisme passionné, fondant ainsi ses écrits et ses tableaux dans le récit pudique de son propre vécu existentiel, c’est la force d’un journal intime qu’elle leur confère et leur confie..

 

Ce que nous livre l’œuvre de Sylvia Houdelette, bribe par bribe, avec candeur, humilité et une absolue sincérité, n’est rien moins que son « autoportrait»…

 

Nils Chancrin

bottom of page